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Les femmes qui lancent une entreprise au Canada bénéficieront de la création du Portail de connaissances pour les femmes en entrepreneuriat (PCFE)

December 13, 2018

Toronto (Ontario), le 11 décembre 2018. — Les femmes canadiennes sont  (PDF file) les entrepreneures les plus actives du monde (external link) . En effet, à l’échelle mondiale, notre pays se classe au premier rang en ce qui a trait au nombre de femmes lançant une entreprise. Toutefois, des obstacles viennent freiner leur réussite. Afin de les aider à surmonter ces difficultés, elles pourront désormais bénéficier d’un nouveau portail de connaissances et d’outils créé pour soutenir et appuyer ces entrepreneures émergentes. L’Institut de la diversité de l’Université Ryerson dirigera, en collaboration avec l’Institut Brookfield pour l’innovation et l’entrepreneuriat de l’Université Ryerson et l’École de gestion Ted Rogers, un réseau national, diversifié et engagé de chercheurs, de praticiens et d’intervenants clés de l’écosystème afin de créer un environnement inclusif et favorable à l’expansion entrepreneuriale des femmes au Canada. Fort de ses carrefours régionaux et de son réseau initial de supporteurs comptant près de 50 organisations, le PCFE a été mis sur pied pour répondre aux besoins des femmes de toutes les régions et de tous les secteurs.

Le 3 décembre, l’honorable Mary Ng, ministre de la Petite Entreprise et de la Promotion des exportations, a annoncé (external link)  que l’Université Ryerson avait été choisie pour participer à un processus concurrentiel de 9 millions de dollars portant sur la création du Portail national de connaissances pour les femmes en entrepreneuriat (PCFE), afin de diriger un réseau d’universités, de chercheurs, d’organisations féminines, d’organismes de soutien aux entreprises, de pépinières d’entreprises et de groupes communautaires. Composante clé de la Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat (external link)  du gouvernement du Canada, le PCFE aidera à établir une référence et à assurer un suivi de la situation de l’entrepreneuriat féminin au Canada. Il renforcera également la collaboration et le partage des pratiques exemplaires. En mobilisant les organisations féminines et en aidant les organismes conventionnels à devenir plus inclusifs dans leurs politiques, programmes et pratiques, le PCFE permettra de défier les stéréotypes et mettra la recherche à profit pour renforcer la réussite entrepreneuriale des femmes.

Pour la toute première fois au Canada, le PCFE prêtera soutien à une plateforme numérique évoluée propulsée par Magnet (external link) , une initiative de l’Université Ryerson. L’initiative Magnet, déjà au service des PME dirigées par des femmes grâce à son portail de talents et au Portail Magnet pour les exportateurs, fournira une plateforme évoluée en ligne afin de faire le pont entre les fournisseurs, les milieux universitaires, le gouvernement et l’industrie. Le partage de connaissances, le repérage des pratiques exemplaires et la mise en commun de solutions fondées sur des données probantes aideront les organismes à mieux servir les entrepreneures. Ryerson abrite également DMZ, le plus grand incubateur universitaire du monde, et fait partie d’un réseau national de pépinières d’entreprises, le Incubate Innovate Network of Canada (I-INC). Le laboratoire d’idées de Ryerson, l’Institut Brookfield pour l’innovation et l’entrepreneuriat de l’Université Ryerson et l’École de gestion Ted Rogers, hôte du plus important programme d’entrepreneuriat du Canada, offriront un savoir-faire inégalé, des partenariats bien établis et une expérience approfondie afin de soutenir le PCFE.

Le PCFE reconnaît que l’entrepreneuriat s’étend au-delà des entreprises en démarrage axées sur le programme STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) et comprendra un éventail complet d’activités allant de la technologie aux services, en passant par le commerce de détail et l’agriculture et sans oublier les artistes et les entreprises sociales. L’entrepreneuriat n’est pas qu’une occasion à saisir pour les mieux nantis, c’est aussi une porte de sortie de milieux défavorisés dans des collectivités d’un bout à l’autre du pays. Le PCFE permettra l’échange de connaissances pour éclairer les politiques et les programmes. De plus, il contribuera à déterminer, développer et échelonner les pratiques exemplaires pour soutenir les entrepreneurs dans l’ensemble du système.

À l’heure actuelle, il existe une mosaïque d’interactions et de réseaux complexes (officiels et non officiels) entre les établissements postsecondaires, les fournisseurs de services de soutien aux entreprises (y compris les pépinières), les institutions financières et les programmes gouvernementaux. Le PCFE créera un réseau coordonné afin de favoriser une politique et une pratique fondées sur des données probantes. Celui-ci déterminera, développera et traduira les pratiques exemplaires visant à soutenir les femmes entrepreneures en outils et en ressources accessibles à l’écosystème complet de l’entrepreneuriat.

Le PCFE englobe actuellement un réseau de partenaires qui compte plus de 100 000 femmes entrepreneures se situant à différents stades du développement et plus de 250 organisations. Il mènera ses activités dans les deux langues officielles et les partenaires se sont engagés à investir dans sa viabilité, un témoignage de son importance.

Citations :

« Nous cherchons activement à collaborer avec des femmes entrepreneures, des chercheurs et des intervenants clés d’un océan à l’autre afin d’enrayer les obstacles et de contribuer à favoriser l’essor des entreprises dirigées par des femmes. Une stratégie efficace pour faire avancer l’entrepreneuriat féminin doit reposer sur des données probantes et sur une profonde compréhension du fonctionnement de l’écosystème de l’innovation. En bâtissant un “réseau de réseaux” et en interreliant autant les organisations féminines que les intervenants conventionnels, le Portail national de connaissances pour les femmes en entrepreneuriat comblera les lacunes en renforçant les services dédiés aux femmes et le courant dominant des genres et de la diversité dans l’écosystème entrepreneurial féminin. Le PCFE de l’Université Ryerson a été mis sur pied avec la volonté d’attirer autant les voix qui se font le plus entendre que les voix émergentes et celles qui sont mal desservies dans l’écosystème de l’entrepreneuriat des femmes afin de contribuer à ses activités, de même que pour tirer profit de ses résultats. »

  • Wendy Cukier, fondatrice, Institut de la diversité, et professeure, Entrepreneuriat et stratégie
     

« Le YWCA est ravi de participer à l’appel d’offres de Ryerson pour mettre en place le Portail de connaissances pour les femmes en entrepreneuriat (PCFE). Nous savons combien il est important d’avoir une approche intersectionnelle à l’égard de l’inclusion économique des femmes et de veiller à inclure une diversité de femmes dans les stratégies pour faire avancer l’entrepreneuriat. Nous sommes des partenaires de longue date de l’Institut de la diversité de l’Université Ryerson et savons pertinemment que nous sommes particulièrement doués pour transcender la recherche et passer à l’action. Conjointement à la gamme étendue et diversifiée d’experts et d’intervenants de partout au pays, nous croyons que ce projet aidera à bâtir un écosystème d’innovation plus inclusif au Canada, particulièrement pour une grande diversité de femmes. Le YWCA Canada mettra à profit sa vaste expérience dans le travail auprès de femmes marginalisées dans l’ensemble du pays ainsi que son expérience en matière d’entrepreneuriat afin de tracer le parcours vers l’inclusion économique pour la réalisation de cet important projet. »

  • Maya Roy, présidente-directrice générale, YWCA
     

« L’ACTI s’est associée à l’Institut de diversité de l’Université Ryerson afin d’appuyer un éventail d’initiatives et de propositions visant à améliorer la condition des communautés marginalisées du marché du travail canadien, y compris l’International Innovation and Inclusion Network (IIIN), Bridging the ICT Skills Gap, et le Workforce Innovation and Inclusion Project (WIIP). Grâce à ce travail ainsi qu’à nos propres efforts entourant la diversité et l’inclusion en tant qu’association nationale de l’industrie, nous reconnaissons la grande importance des efforts proposés pour cibler les obstacles qui freinent et restreignent le succès d’un trop grand nombre de femmes entrepreneures. Nous sommes fermement résolus à collaborer en vue de faire connaître nos pratiques exemplaires et de mettre au point des plateformes numériques qui aideront à mettre à la disposition des femmes les mesures de soutien et les ressources disponibles. Nous croyons que cela aidera à combler une lacune importante, surtout pour les femmes entrepreneures, à l’intérieur et à l’extérieur du secteur canadien des TIC. »

  • Denise Shortt, président intérimaire et PDG, Association canadienne de la technologie de l’information (ACTI) :

 

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Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Kathleen Powderley, responsable des communications, 416 803-5597, Kathleen@responsiblecomm.ca

 

Huit portails régionaux :

Le consortium, de portée nationale, sera composé de huit portails régionaux, lesquels coordonneront la cartographie et la mobilisation des partenaires dans différentes régions et seront dirigés par

  • VentureLabs, de l’Université Simon Fraser (Vancouver, Colombie-Britannique); 
  • L’Université Mount Royal (Calgary, Alberta);
  • L’Asper école de commerce de l’Université du Manitoba (Winnipeg, Manitoba);
  • Le Centre PARO pour l’entreprise des femmes (Thunder Bay, Ontario);
  • L’Université Carleton (Ottawa, Ontario);
  • L’Université de Montréal (Montréal, Québec);
  • L’Université Ryerson et l’Université de l’ÉADO (Toronto, Ontario);
  • Le Norman Newman Centre for Entrepreneurship de l’Université Dalhousie (Halifax, Nouvelle-Écosse).
     

Parmi les partenaires initiaux, citons :

Des experts émérites de l’entrepreneuriat des femmes et des instituts de recherche :

  • Mme Wendy Cukier, directrice, Institut de la diversité de l’Université Ryerson;
  • Mme Valerie Fox, consultante en chef de l’innovation, The Pivotal Point, et fondatrice et directrice générale, DMZ de l’Université Ryerson;
  • Mme Mary Kilfoil, directrice intérimaire, Norman Newman Centre for Entrepreneurship de l’Université Dalhousie;
  • Mme Suzanne Gagnon, titulaire de la Chaire Great-West Life en enseignement du leadership et directrice de l’Institut de développement du leadership de l’Université du Manitoba;  
  • Mme Clare Beckton, Carleton’s Centre for Research and Education on Women and Work (CREWW);
  • Mme Janice McDonald, fondatrice, The Beacon Agency;
  • Mmes Tania Saba, titulaire de la Chaire BMO en diversité et gouvernance de l’Université de Montréal, et Marie-Thérèse Chicha, chaire en relations ethniques de l’Université de Montréal;
  • Mme Sarah Kaplan, Institute for Gender and the Economy de l’Université de Toronto; 
  • M. Peter Josty, THECIS (qui abrite le Global Entrepreneurship Monitor);
  • Mme Jaigris Hodson, professeure adjointe et responsable de programme, MAIS, Université Royal Roads.

 

Supporteurs initiaux :

 

Réseaux de femmes en affaires :

  • Canadian Women’s Chamber of Commerce;
  • Organization for Women in International Trade - Toronto;
  • SheEO;
  • Women in Capital Markets; 
  • Women of Influence.

 

Institutions financières et réseaux :

  • Banque de Montréal;
  • Banque de développement du Canada (BDC);
  • VanCity Credit Union.

 

Organismes de soutien aux femmes entrepreneures dans des secteurs spécifiques :

  • Ashoka Canada; 
  • Association canadienne de la technologie de l’information; 
  • Information Technology Association of Manitoba;
  • Manitoba Institute of Trades and Technology;
  • Nexus BC;
  • Sackville Commons Co-op.

 

Organismes soutenant les femmes entrepreneures issues de divers milieux :

  • ACCES Employment;
  • Conseil de commerce Canada-Pakistan;
  • Fondation canadienne des femmes;
  • CPAC (précedemment le Chinese Professional Association of Canada);
  • Enactus Canada;
  • Futurpreneur;
  • Red River College;
  • Scadding Court Community Centre; 
  • Défi des villes intelligentes : The Indigenous Innovation District (Toronto);
  • Skills for Change;
  • S.U.C.C.E.S.S.;
  • Services d’emploi pour la jeunesse;
  • YWCA Canada.

 

Pépinières d’entreprises et organismes de soutien aux entreprises de premier plan :

  • Accelerator for Centennial Community Entrepreneurs and Leaders (ACCEL) du Centennial College;
  • Beedie School of Business, Université Simon Fraser;
  • Conseil canadien pour les PME et l’entrepreneuriat;
  • Canadian Society for Entrepreneurship and Innovation;
  • Conference Board du Canada;
  • Ville de Toronto;
  • Communitech;
  • Enterprise Saint John;
  • Hunter Hub for Entrepreneurial Thinking; University of Calgary
  • Incubate, Innovate, Network of Canada (I‐INC); 
  • Chambre de commerce de l’Ontario;
  • AAPF (un réseau de processus de fabrication avancés); 
  • Spark Niagara;
  • Faculté d’administration de l’Université du Nouveau-Brunswick.  

 

Autres partenaires de l’industrie :

  • Ernst & Young;
  • FastApps;
  • LeaderBoom;
  • Momentum; 
  • Offset Market Exchange (OMX).