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Skills Gaps, Underemployment, and Equity of Labour-Market Opportunities for Persons with Disabilities in Canada

Canada | 2020

While people with disabilities can achieve socially integrated, financially independent lives through secure, well-paid employment, they are often trapped in low-skill jobs at high risk of automation. Emile Tompa, Daniel Samosh and Normand Boucher underscore the importance of training opportunities that are well aligned with the skills likely to be in high demand in the future.

Key Takeaways

One in five Canadians aged 15 years or older—about 6.2 million people—have one or more disabilities. In the workplace, these people face barriers getting the help they need. In Canada, persons with disabilities typically earn lower wages and are more precariously employed than the average worker. The future of work also presents challenges, as jobs where persons with disabilities find employment are often at risk of automation. More research is needed to understand issues around disability and employment, but the transition between school and work seems like a challenging time that employers and educational institutions could focus on helping persons with disabilities.

  1. Canadians with disabilities, from mild to severe, live in poverty at rates 40% to nearly 200% higher than Canadians without disabilities.
  2. Persons with disabilities are often trapped in low-skill jobs at high risk of automation.
  3. By age 40, half of Canadians will experience mental illness, and mental health disabilities are more common among women than men.

Executive Summary

One in five Canadians aged 15 years or older—about 6.2 million people—have one or more disabilities. While people with disabilities can achieve socially integrated, financially independent lives through secure, well-paid employment, they are often trapped in low-skill jobs at high risk of automation.

In Canada, persons with disabilities typically earn lower wages and are more precariously employed than the average worker. Among Canadians aged 25 to 64, the rate of poverty is 40 per cent higher for persons with mild disabilities and nearly 200 per cent higher for those with more severe disabilities, than it is for Canadians without disabilities.

Examining the reasons that people with disabilities are underemployed reveals difficulties finding work and, once employed, difficulties requesting and getting the support they need to advance to their careers. Social stigma, a lack of understanding, and a lack of supports at many life stages further compounds the challenges that persons with disabilities face.

In the future of work, these challenges will likely be exacerbated, as jobs where persons with disabilities typically find employment are often at risk of automation – namely low-skilled, low-education jobs. And while some job categories are projected to experience growth in the years to come, such as the managerial and professional categories, persons with disabilities find themselves underrepresented in these “growth” categories.

To eliminate barriers to employment for people with disabilities, employers, policymakers, healthcare workers, educators, architects, and engineers must be educated to develop “disability confidence.” Disability confident employers have the knowledge to create inclusive and accessible work environments and advocate for social change within and beyond their organizations.
Beyond that, more research is needed to understand issues around disability and employment, including how automation will affect jobs, how employers can support the transition from school to work, and which accommodation practices will help educators and employers make the future world of work more equitable and inclusive.

In particular, research suggests that the transition between school and work appears to be a major challenge for persons with disabilities. Educational institutions and employers could leverage this transition into an opportunity, providing persons with disabilities skills, competencies, and credentials (persons with mild disabilities are already well-educated) to connect into jobs in high growth industries experiencing a need for workers.

Écarts de compétences, sous-emploi et égalité des chances sur le marché du travail pour des personnes en situation de handicap au Canada

Alors que les personnes ayant un handicap peuvent mener une vie socialement intégrée et financièrement indépendante grâce à un emploi sûr et bien rémunéré, elles sont souvent piégées dans des emplois peu qualifiés à haut risque d’automatisation. Emile Tompa, Daniel Samosh et Normand Boucher soulignent l’importance de possibilités de formation bien alignées sur les compétences susceptibles d’être en forte demande à l’avenir.

Points Clés

Un Canadien sur cinq âgé de 15 ans ou plus, soit environ 6,2 millions de personnes, présente au moins une incapacité. L’examen des raisons pour lesquelles les personnes ayant une incapacité sont sous-employées révèle des difficultés à trouver du travail et, une fois employées, des difficultés à demander et à obtenir le soutien dont elles ont besoin pour progresser dans leur carrière. L’avenir du travail présente également des défis, car les emplois où les personnes ayant un handicap sont embauchées sont souvent à risque d’automatisation. En outre, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les enjeux liés à l’incapacité et à l’emploi, mais la transition entre l’école et le travail semble être une période difficile méritant que les employeurs et les établissements d’enseignement s’y concentrent pour aider les personnes ayant un handicap.

  1. Les Canadiens et Canadiennes ayant des handicaps, de légers à graves, ont un taux de pauvreté de 40% à près de 200% plus élevé que leurs concitoyen(ne)s sans handicap.
  2. PLes personnes ayant un handicap sont souvent piégées dans des emplois peu qualifiés à haut risque d’automatisation.
  3. À l’âge de 40 ans, la moitié des Canadiens et Canadiennes souffriront d’une maladie mentale, et les troubles de santé mentale sont plus courants chez les femmes que chez les hommes.

Sommaire

Un Canadien sur cinq âgé de 15 ans ou plus, soit environ 6,2 millions de personnes, présente au moins une incapacité. Bien que ces personnes mènent une vie socialement intégrée et financièrement indépendante grâce à un emploi sûr et bien rémunéré, elles sont souvent piégées dans des emplois peu qualifiés menacés par l’automatisation.

Au Canada, les personnes ayant une incapacité gagnent généralement des salaires plus bas et occupent des emplois plus précaires que le travailleur moyen. Chez les Canadiens et Canadiennes âgés de 25 à 64 ans, le taux de pauvreté est de 40 % plus élevé pour les personnes ayant une incapacité légère et d’environ 200 % plus élevé pour les personnes ayant une incapacité plus grave que pour les Canadiens et Canadiennes sans incapacité.

L’examen des raisons pour lesquelles les personnes ayant une incapacité sont sous-employées révèle des difficultés à trouver du travail et, une fois employées, des difficultés à demander et à obtenir le soutien dont elles ont besoin pour progresser dans leur carrière. La stigmatisation sociale, le manque de compréhension et de soutien à de nombreuses étapes de la vie aggravent davantage les difficultés que rencontrent les personnes ayant une incapacité.

Dans le monde du travail de l’avenir, ces difficultés seront probablement exacerbées, dans la mesure où les emplois qu’occupent généralement les personnes ayant une incapacité sont souvent menacés par l’automatisation, notamment les emplois peu qualifiés et n’exigeant qu’un faible niveau de scolarité. Et bien que certaines catégories d’emploi soient susceptibles de connaître une croissance dans les années à venir, notamment les catégories des cadres et des administrateurs, les personnes ayant une incapacité se retrouvent sous-représentées dans ces catégories « en croissance ».   

Pour éliminer les barrières à l’emploi pour les personnes ayant une incapacité, les employeurs, les décideurs politiques, les travailleurs de la santé, les éducateurs, les architectes et les ingénieurs doivent être formés pour faire « confiance aux personnes ayant une incapacité ». Les employeurs qui font confiance aux personnes ayant une incapacité ont les connaissances nécessaires pour créer un environnement de travail inclusif et accessible, et plaider en faveur du changement social au sein et au-delà de leurs organisations.

En outre, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les enjeux liés à l’incapacité et à l’emploi, notamment la manière dont l’automatisation aura des effets sur les emplois, la manière dont les employeurs peuvent soutenir la transition de l’école vers le travail, et l’identification de pratiques d’accommodement qui aideront les éducateurs et les employeurs à rendre le monde du travail de l’avenir plus équitable et plus inclusif.

En particulier, les recherches indiquent que la transition de l’école vers le travail semble être un défi majeur pour les personnes ayant une incapacité. Les établissements d’enseignement et les employeurs pourraient tirer parti de cette transition pour offrir aux personnes ayant une incapacité des qualifications, des compétences et des diplômes (les personnes ayant une incapacité légère sont déjà bien instruites), afin qu’elles puissent accéder à des emplois dans des industries à forte croissance ayant besoin de travailleurs.

Published:

January 2020